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de Benoist Magnat

de Benoist Magnat

janvier 2004

Harem mental

Mes femmes aux tailles de guêpes, aux trottoirs de loukoum balançant

mes femmes sur le bord d’un chemin à pierres volantes

mes femmes aux odeurs de miel, aux bonbons qu’on suce tout rond

mes femmes sur le quai de la vie avec un grand salut de la main

mes femmes lointaines qui ne savent plus que l’on a inventé le téléphone

et dont les longues lettres d’hiver se déchiffrent avec la neige sur les mains

mes femmes si respectueuses qu’elles tuent le respect à chaque mot

mes femmes grandioses qui montent sur les cheminées

comme sur le sommet d’une vague

mes femmes : « il n’y a que toi mon chĂ©ri, tu veux un gros câlin Â»

mes femmes consentantes qui s’essaient à braver la nuit

mes femmes tentatrices aux bras démesurés

mes femmes dormantes dans les beaux châteaux de leur rêve

mes femmes dont la peau s’épèle comme des mots acides et citrons

mes femmes plus grandes que la tour Eiffel qui ont su rester des demoiselles

mes femmes collées sur la vitre à la lumière de l’aube

pour que la nuit les prenne par derrière

mes femmes exigeantes dans le plaisir retourné comme une terre

mes femmes jouissives qui emportent les mauvais vents dans leur cri Ă©radicateur

mes femmes aux seins polyvalents avec leurs lèvres en forme de baiser

mes femmes si belles que les orages défilent à l’intérieur des maisons

pour qu’elles ruissellent

mes femmes données par les histoires du monde en cadeau de rencontre

mes femmes gagnées aux lotos par super cherie

celles qu’on effleure à la dentelle de la vie pour sentir le tissu qui bouge

mes femmes qui dansent sur le ventre de la conscience

qui remettent le disque prémonitoire sur le fil de la corde raide

mes femmes de tête qui me marquent de rouge à lèvres

mes femmes aimantes aux mots tendres qui font dresser la toile sur le mât

mes femmes aux gros chiens qui pissent l’urine

mes femmes indigènes d’une île inconnue

mes femmes aux enfants de toutes les couleurs qui font le bonheur du monde

 

Mes femmes que j’étend sur le sable

avec mon grand linge de bain que je déroule comme une plage

avec tous les palmiers, avec toutes les mers

mes femmes qui surgissent comme des musiques montantes

que j’entend au près et au loin dans mon rêve

 

Benoist Magnat

 

Une des réponses au "Harem mental"

 

Mes amies couleur menthe à l’eau du métallon B. M.

Filles d’art d’emmenthal

Celle qui se dit Béa et s’en dit Baba…chérie, sherry baba.

Celle qui lui caresse les cuisses et connaît ses poèmes en braille par cœur.

Celle qui vient de commencer à collectionner ses cheveux argentés.

Celle qui le plume plume plume sous leur duvet d’hiver.

Celle qui Ă©changerait sa place de carpette contre celle de son grizzly-peluche Ă  lui.

Celle qui se dit prête à tout pour poser pour LUI pendant la pause Nescafé

    chocolat suisse et petit Lulu sous son bob.

Celle qui cherche à lui faire des bisous à l’ombre des bisons.

Celle qui est arrimée au sommet de la Tour Eiffel, harnachée, ficelée, scotchée,

    mais qui a toujours peur de tomber amoureuse de lui.

Celle qui lui murmure des vouvouvouvouvou…

    mais n’ose pas partir et le quitter jusqu’au soir suivant le jour.

Celle qui fait « pschitt, pschitt Â» Ă  l’eau de jacinthe et d’angĂ©lique

    sur tous ses pyjamas de soie sauvage en voie de civilisation.

Celle qui palpite et palpitre avant de palper ses roubignolles

    dans le secret d’un ciel de lit roux comme un petit matin fauve.

Celle qui voudrait toujours d’avantage avec des fraises à la crème

    et des diamants pour aller autour des émeraudes sans oublier les saphirs.

Celle qui ne sait pas, qui ne veut pas, qui ne dit pas…parce qu’il est trop !

Et pourtant cela ne se voit pas !

Celle qui le prend pour un mac et lui donne tout son blé, en petits pains dorés.

Reine Bud-Printems

 

 

Près de l’horizon du temps

Le ciel couvert d’étoiles blanches

Avec les mains tendues

Pleines des voeux Ă  venir

Le vent ultime de décembre trempe dans l’eau neuve du coeur

Les mots rouge de l’espérance

Les mots enroulés de couleur

Dans le vent tremblant de décembre

En chuchotant Ă  votre coeur

Le ciel couvert d’étoiles blanches

Vous tend tous mes voeux de bonheur..

Nicole B. 

 

Bonne Année

 

Je suis la racine d’une nouvelle année,

qui bientĂ´t percerai le sol

Ă  la rencontre du futur.

Je serai pouce, et grandirai aux fil des jours.

Cette année c’est décidé je serai un arbre,

fort et puisant avec mes 366 branches.

Inébranlable sous la puissance des vents,

je respirerais le bonheur

et je verrais le soleil chaque jour.

C’est cela que je vous souhaite.

 Pyracantha asbl & Marc Bronckaers  

 

Ă€ vos langues !

La chute d’un mur
est-elle symbole de liberté
l’organisation mondiale du commerce
est-elle symbole de liberté
les organismes génétiquement modifiés
sont-ils symbole de liberté
un bombardier B 52 au dessus de Bagdad
est-il symbole de liberté
bonnes questions Dr. Je’t’kill
La poésie en mille et une langues
est symbole de liberté
Poètes !
Ă€ vos langues
tirez la     secouez la     tournez la
donnez la Ă  tous les chats
Ă  tous les vents
Ă  tous les temps
Ă  tous les rĂŞves
mélangez les mots
d’amour à Zanzibar
de zizanie en Alabama
I say black is beautiful
el pueblo unido jamás sera vencido
Ma planète n’est pas à vendre !
Et " merdre " au marché mondial
Ă  la terreur aveugle et sanguinaire
à l’obscurantisme assassin
au libéral capitalisme meurtrier
l’avenir sera ce que NOUS en ferons
alors    Poètes    Citoyens du monde
Tous Ă  vos langues !

yve Bressande 2003

Du 31 décembre 2003

 

J have a dream… 

 

Rêvant éveillé

Passant ici-bas

Tu iras peut-ĂŞtre au ciel

Semer des Ă©tincelles

Pour enchaîner

L’oubli des humains

A la conscience

De cet effet-roi

Crevant les nuages

Hantés de supplices

Tu referas le monde

Comme un puits de science

Baigné de lumière

Et dans l’esprit-mère

Rapportera le naissain

Des nouvelles idées

Qui peuplent les cœurs

D’amour et de génie

.

BONNE  ANNEE 2004

de la part 

Jean-Jacques Rey

Corsaire de la Reine Poésie

 

Je voudrais Ă©crire Ă  chacun de vous.
Je voudrais vous dire.
Je voudrais.

Je voudrais.

Je voudrais tant de beauté !

Mais.

Je ne puis pas tout.
Parce que tout est rien.

Mais je suis avec vous.
Avec l'Art.
Que l'Art est vie.

Que la vie peut et doit être une possibilité créatrice.

Je vis avec les pieds sur

la terre mais les yeux au ciel.
Aux l'Azur.

Comme vous.

Ă€ vous,

l'embrassade des mains ouvertes pour donner

Par une vie en harmonie

Pour tous les ĂŞtres humains

Pour tous les Justes.

Je vous abri

comme un nid Ă  ses oiseaux,

avec toute mon âme

Cristina Castello

 

le français, machiste ?
 
Un gars   : c'est un jeune homme

Une garce : c'est une pute

Un courtisan   : c'est un proche du roi

Une courtisane : c'est une pute

 

Un masseur   : c'est un kiné

Une masseuse : c'est une pute

 

Un coureur   : c'est un joggeur

Une coureuse : c'est une pute

 

Un rouleur  : c'est un cycliste

Une roulure : c'est une pute

 

Un professionnel    : c'est un sportif de haut niveau

Une professionnelle : c'est une pute

 

Un homme sans moralité  : c'est un politicien

Une femme sans moralité : c'est une pute

 

Un entraîneur   : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive

Une entraîneuse : c'est une pute

 

Un homme à femmes  : c'est un séducteur

Une femme Ă  hommes : c'est une pute

 

Un homme public    : c'est un homme connu

Une femme publique : c'est une pute

 

Un homme facile  : c'est un homme agréable à vivre

Une femme facile : c'est une pute

 

Un homme qui fait le trottoir   : c'est un paveur

Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute

 

Non, le français, c'est très simple !

 


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