Je
vous adresse quelques unes de mes interventions au forum de l’éducation
(lemonde.fr) – Je ne peux transmettre ceux des autres participants, vous
pourrez les voir sur le site . Merci et pardon pour les fautes d’orthographes…
LES
NOTES ... Â Â Â Â Â
Enseignants
battez vous pour ne plus avoir Ă noter vos eleves
ne
plus noter c’est retrouver votre raison d’être,
celle
d’élever, de révéler les trésors enfouis de l’autre,
plus
d’echecs scolaires car sans notes comment voulez vous être suppérieur ou inférieur
Ă votre voisin ?
Nous
sommes tous différents et c’est tans mieux.
J’ai
toujours eu de mauvaises notes pour fautes d’orthographes depassant la limite…
il m’a fallu attrendre d’avoir 50 ans pour etre informé: je suis depuis
toujours dyslexique...(1)
Alors
maintenant que faire.
Les
enseignants Ă©taient ils coupables ?
j’ai
loupé l’école et c’est dommage mais je pense aux autres...
Ă
tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’aimer passionnellement
la »culture »
**il
y a 10 % de dyslexique à l’école sans compter les autres cas...
IL
N’Y QU’UNE SOLUTION :
NE
NOTEZ PLUS JAMAIS UN AUTRE QUE SOI.
Je
fais remarqué que ni la droite, ni la gauche n’est allé dans la direction
préconisée. Je dirais meme que la gauche à été pire.
C’est
aussi une magnifique libération pour les enseignants d’avoir en face d’eux,
tous les jours, des gosses à aimer pour ce qu’ils sont et non parce qu’ils ont
bien compris ce que vous voulez leur faire comprendre.
PARFOIS,
C’EST IMPOSSIBLE DE COMPRENDRE....
ALORS
LES NOTES, VOUS SAVEZ...BONJOUR
"Sans notes, personne ne sera mis en Ă©chec "
Vous avez tout compris et pour vous amuser,
 je vais transcrire ici, le
début d'un texte que j'ai il y a quelques temps…
"LE TOTEM DU GOUDRON"
J’ai toujours rêvé qu’à l’école, tous les élèves soient bons.
- Mais ça, c’est pas possible,
- Pourquoi c’est pas possible ?
- Parce que la maîtresse est là pour dire si on travaille bien ou
si on ne travaille pas bien !
- C’est comme ça... maintenant !
- Oui et pourquoi tu veux que ça change ?
- Si ta maîtresse ne dit plus "c’est bien où mal", alors
à l’école, il n’y aura personne avec l’impression de mal faire ou de mieux
savoir que les autres... plus de notes !!
- Tu blagues , toi !
- Non, je t’explique. Si ta maîtresse, elle dit de faire un dessin
sur une feuille, toi, tu vas faire un bonhomme debout devant sa maison, ton
copain lui va faire un trait horizontal rouge avec une tache bleue au milieu de
la ligne, ton voisin lui va froisser la page et ensuite il va dessiner ce qu’il
voit sur la feuille, tu comprends ?
- Oui je vois on l’a déjà fait à l’école.
- Bon, tu connais, alors toute la classe va donner son travail Ă
la maîtresse et on va tout regarder, on va en parler tous ensemble, on va les
accrocher aux murs et puis c’est tout. On n’a pas besoin de noter, on peut dire
ceux que l’on préfère, d’accord, mais peut-être tu préfères aujourd’hui
celui-ci, mais le mois prochain, tu aimeras un autre, alors tu vois ça dépend.
- Bon, et si la maîtresse nous fait faire une dictée, alors les
fautes d’orthographes qui va les corriger ?
- Ta maîtresse bien sûr, mais elle va pas dire si c’est bien ou
non, elle dit comment ça s’écrit et toi tu vois si tu veux bien l’enregistrer
ou pas, c’est ton problème.
- Toi t’es fou, ma parole. T’es un artiste ?
- Oui
- Les artistes sont tous des fous.
- Si tu veux, moi ça me dérange pas que tu dises ça.
- Donc on ne note jamais, jamais ?
- Jamais.
- Alors la maîtresse ... ???
- Elle, elle n’aura plus le sentiment de faire comme les agents de
police, de mettre les enfants qui travaillent bien d’un côté et ceux qui
travaillent mal d’un autre côté, d’ailleurs on dit bien qu’ils sont , les
maîtres et les maîtresses, des agents de l’état. Elle devient libre d’enseigner
sans avoir Ă faire la police.
- Ah c’est super, on pourra chahuter.
- Chahuter ???
- S’amuser comme des petits fous !!
- Non, les fous c’est les artistes. Non, tu n’auras plus envie de
chahuter.
- Oh ça m’étonnerait ...
- Non je te dis c’est pas possible, parce que vous allez avoir
tellement de choses à faire, que faire le con ça vous intéressera plus du
tout...
…
pour celui, ou celle, qui reçoit des mauvaises notes, sachez que les portes de
la culture se ferment (presque) Ă tout jamais.
Regardez
les ouvriers, les artisants, ceux qui ont eu des mauvaises notes, voyez combien
ils sont contre tout ce qui est « intellectuel »...
Au
mot évaluation je préfère révélation (pas le coté religieux) mais lorsque l’on
révèle chez l’autre quelque chose qu’il a en lui, en elle, ça c’est super!!
si
je pose la question des notes, c’est que j’ai l’impression que les difficultés
que vous soulevez : les insultes, les violences, le niveau...sont
principalement dùs au sentiment de jugement négatifs que les jeunes vivent
lorsqu’ils ont des mauvaises notes, qui viennent se rajouter aux
difficultés, insultes, violences et du niveau de leur milieu, de leur
famille...
...et
lorsque vous etes en bas, les mauvaises notes vous ne pouvez pas les vivres
comme des « évaluations » ce n’est pas vrai, mais comme un
« signe de rejet » , ce qui provoque ensuite le « syndrome
du rejet », ce qui provoque ensuite « les difficultés, les insultes,
les violences...
...
les gens à gauche n’ont jamais, jamais proposé de ne pas noter les élèves..
Cette
proposition n’est rien d’autre qu’un moyen de libérer les enseignants du joug
de l’état, qui leur impose de trier les gosses comme s’ils étaient du bétail.
...
Il
est probable que dans votre vie vous ayez trop « obtempèrez » et qu’Ă
force vous vous soyez endurcit.
Il
est parfois, pas toujours, utile de dire non, meme si ce n’est pas
conforme à ce qu’on attend de vous, c’est le meilleur moyen de garder un
minimum d’intégrité.
Enseignants...
Ne
notez plus vos eleves... refusez d’etre
des agents de l’état comme si vous étiez des agents de police...
Refusez
de noter un (une) autre que vous-meme.
Lire,
écrire, penser, parler, travailler c’est naturel chez l’homme, sauf quand il y
a des obstacles...
Les
professeurs sont-ils des machines Ă transmettre ?
Transmettre
du savoir ?
lequel
et Ă qui ?
Il
n’y a rien de mieux qu’une bonne influence, qu’une bonne évaluation si celle ci
reste confidentielle entre l’élève et le prof.
Je
suis très optimiste, voyez-vous, sur cette profession si on la dégage de ce qui
m’apparait un poids trop lourd à porter et qui n’a pas de sens : les notes, le
jugement qu’ils doivent porter sur leurs élèves....
       Â
Pardon
pour ce texte un peut démagogue...
Je
reviens de la Fnac et j’ai cherché partout s’il y avait un ouvrier, je veux
dire un homme qui travaille avec les mains dans la plomberie, l’électricité, la
peinture, la menuiserie, la maçonnerie...un cordonnier, un garagiste, quelqu’un
qui fait des pizzas...rien... pas un seul individu habillé de son
« costume de travail » !
Peut-etre
y en a-t-il dans la foule qui se sont lavé, changé pour se rendre dans les
rayons divers,
mais,
Ă
celui des livres, je doute.
Quelle
belle image ce pourrait etre de voir des ouvriers en bleu de travail aller
chercher un livre dans une librairie Ă midi comme on va acheter un sandwich et
une biere...Je n’ai jamais vu ça nulle part.
Alors,
je me suis (et leur ai) posé la question si ils lisaient.
C’est
cette chose qui est à l’origine de ma conviction : qu’il ne faut plus noter
personne, jamais, jamais, jamais.
Le
« costume de travail » avec « des taches » n’est pas
valorisant. Pourquoi ?
Vous
devinez bien que ces gens lĂ , ils ont tous eu de très mauvaises notes Ă
l’école.
D’où,
l’école = rejet,
l’école
symbole de quoi ?
de
l’écriture, de la lecture, de la culture.
Source
des plaisirs les plus fins.
C’est
pas grave on peut très bien vivre comme ça et basta.
Seulement
C’EST DOMMAGE de ne pas ouvrir un livre, de ne pas aller au théatre, au
musée... parce qu’à l’école on vous a fait comprendre que c’est pas pour vous
(parce qu’avoir des zeros c’est pas valorisant) : alors c’est normal, vous vous
sentez exclus, très rapidement.
Alors
s’installe le syndrome du rejet. Je vous dis pas les dégats...
…
mais, je préconise, et c’est là un autre combat à mener, qu’on donne à tous
« 4000 frs (600eursos) par mois et un logement « (au moins ça) afin
qu’il retrouve sa dignité, en même temps que la notre...
Faites
un peu de place aux artistes...
**…Il
dit souvent des choses comme ça sur l’école, ça l’obsède tout le temps, non pas
tout le temps mais souvent.
L’école,
il aimerai que ça soit super.
Moi
je le laisse y croire, ça lui donne un motif pour vivre.
L’école
pour lui, c’est un phantasme, pas une réalité.
Il
pense toujours à lui lorsqu’il y allait, lorsqu’il était beaucoup plus jeune
que maintenant... **
       Â
Bonjour,
A
vrai dire que les gosses aient des mauvaises notes,
au
fond, on s’en fout,
c’est
bien fait pour leurs sales gueules...
...
D’accord.
Seulement,
le problème, c’est que plus tard,
ces
mini-échecs restent dans la mémoire,
c’est
ça le vrai problème,
ce
n’est pas de ce qui se passe à l’école aujourd’hui dont je m’inquiète,
mais
plutot de ces traces, ces blessures qui restent Ă vie.
...rien
ne peut les effacer (JAMAIS).
C’est
ça la chiotte... et là je suis très sérieux.
L'Ă©cole : l'humiliation !
Rue Saint Benoît
L’humiliation.
Ca arrive, ça peut arriver à chacun de nous, ça m’est arrivé, rue
Saint-Benoît. Nous avons été convoqués mon épouse et moi par le directeur de
l’école de notre fils. Au premier étage, le bureau de la direction. Il nous a
reçu aimablement pour nous dire des choses pas très agréables à entendre,
émotif comme jamais, j’étais paralysé, je n’entendais plus rien, cela me
rappelait ma propre expérience, l’échec et surtout la libération qu’a
représenté, pour moi, la fin de l’école, la fin du goulag.
On n’en sort pas, ce n’est jamais fini. Malgré mes réussites :
personnelle, professionnelle, (pardon pour le manque de modestie) je me
retrouvais encore une fois dans cette merde lĂ ... moi l’école ça me dĂ©prime Ă
un point pas possible.
C’est le pouvoir qu’ils reprĂ©sentent qui est Ă dĂ©truire... enfin Ă
revoir complètement.
Ma femme, elle n’a pas eu cette impression, il faut dire qu’elle
est d’une famille d’enseignants, alors elle distance, elle distance, mais tout
de même, elle aurait préféré que son fils travaillât mieux, mais, enfin une
mère, ça comprend.
Je souffre non pour moi, mais pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance
de sortir de ces Ă©checs et restent Ă tout jamais sur cette Ă©quation :
- si le livre = Ă©cole
- si l'Ă©criture = Ă©cole
- si culture = Ă©cole...
         et si moi à l'école j'étais 0
alors le livre, l'Ă©criture et la culture = 0 DEFINITIVEMENT
Engeignants : exigez ...
Enseignants : exigez de ne plus etre noté par vos suppérieurs...
"L'abolition des notes Ă l'Ă©cole est l'avenir."
.... pour le grand bien des enseignants et des élèves,
pour une meilleure harmonie dans le cadre d'un enseignement basé
sur le non-echec de tous et de chacun.
**** La notation n'est-elle pas un acte de violence pour l'enfant
et pour celui qui note ?
**** noter o/20 un devoir c'est regarder en face que l'autre n'a
pas compris, ne veut pas comprendre, ne peut pas comprendre, il est dans une
impasse, et en le notant il vous met dans son impasse Ă©galement.
C'est pourquoi je propose d'interpréter ce devoir.
Qu'est-ce qu'une page blanche? (un devoir rendu méritant 0/20)
Est-ce comparable Ă un monochrome en peinture ?
****A un moment donné, il n'est plus possible de peindre quoi que
ce soit , on a tout dit déjà , ou plus encore, on ne peut plus rien dire,
pourtant il faut avancer, peindre tout de meme, alors la toile blanche, ou
d'une autre couleur, peut importe, arrive, il faut savoir l'accueillir et la
signer, ensuite, la porte s'ouvre sur une autre vie, d'autres tableaux,
d'autres histoires... de plus en plus beaux.
Abolition des notes...Scoop...
Pourquoi, faut-il abolir de toute urgence les notes et tous
jugements (négatifs) des enseignants à l'égard des enfants ?
Comme chacun sait, l'ordinateur fonctionne en terme binaire.
Le Scoop est que l'homme fonctionne Ă©galement de la sorte mais pas
avec des 1 et des 0 mais...
... SON BINAIRE A L'HOMME C'EST :
le CONTENT
ou le PAS CONTENT.
Lorsqu'il est "content" l'homme : il n'y a pas de
problèmes, c'est super et ça se passe bien dans sa tête, sans laisser trop de
traces, ce qui est agréable coule comme une rivière paisible.
Par contre s'il n'est "pas content" ça reste dans sa
mémoire et probablement pour toujours. C'est là le scoop, le fait que le
"pas content" reste à tout jamais dans la mémoire, comme j'ai essayer
d'expliquer sur le fil :
http://forums.lemonde.fr/perl/showflat.pl?Cat=&Board=socio&Number=634079&page=1&view=collapsed&sb=5&vc=1
Il est donc certain que les notations et les jugements négatifs
que les enfants reçoivent à l'école, lorsqu'elles sont répétitives,
habituelles, relèveront obligatoirement du "Pas content" de telle
sorte que la mémoire va rapidement accumuler tellement d'éléments négatifs
(rejets affectifs) provocant sans aucun doute une réaction.
Ces réactions peuvent etre soit : la maladie (physique ou
mentale), le renfermement, l'agressivité, d'abord, puis, la violence contre
soi-mĂŞme et contre autrui.
Une fois les enseignants libérés de cette contrainte, ils pourront
Ă loisir, enfin, enseigner sans qu'aucun gosse ne les voient comme des
gendarmes, mais plutot comme des accompagnants
de la part d'un artiste fidèle, et convaicu...
Je rève de voir un jour les enseignants manifester pour cette
cause...
J'en ai parlé samedi dernier
à l'occasion des entretiens nathan à un prof au collège de france - Mr Claude
Hagège, c'était à la sortie, très vite, et il m'a assuré que je gagnerai...
Vous
avez dit :
"j'ai demandé à mes élèves de se noter : scandale ! Alors
quoi, tout Ă©tait permis ? quelle valeur pouvait avoir une auto-Ă©valuation
?"
***hihihi c'est très drole ... C'est justement à ce moment là , où
la chose est permise, le désordre que cela provoque dans les esprits, le risque
de se trouver devant des ĂŞtres devenant "adultes" je veux dire
responsables, alors évidemment ça dérange tout le monde et à commencer par les
interressés eux même, mais ça vaut le coup...
… un jour, ils sortiront de l'école et se souviendront que l'école
il y a des gens qui pensent que ce peut ĂŞtre autrement...
Alors comment remédier à tout ça ?
Regarder celui qui est
convaincu de n'ĂŞtre rien avec la conviction, je dis bien la conviction
inébranlable, qu'il est quelqu'un...
... Mais qui ?
Voila la question !
La seule qui vaille la peine d'être posée.
Quels moyens avons nous pour dévoiler à l'autre ce qu'il est ?
L'homme qui vous parle est convaincu,
il sait tout le "bon" qu'il y a en l'autre.
Il ne va pas chercher cette conviction dans une quelconque
religion, certes non, mais dans le fait de l'avoir expérimenté
par lui-mĂŞme, sur lui-mĂŞme.
Savoir que soi l'est, alors il n'y a aucune raison que les autres
ne le soient pas Ă©galement.
Seulement, il manque ce regard assuré d'un homme,
d'un père, non pas d'un père, mais d'un subtitut,
vous, moi.
Comment est-il alors possible dans ce contexte
d'envisager de noter, c'est Ă dire de juger du travail
d'un enfant, d'un adolescent ?
Et puis quelle note , quelle mauvaise note mérite un mauvais
devoir, une mauvaise rédaction?
Un mauvais devoir, une mauvaise rédaction, qu'est-ce ?
Un corp bléssé qui se dévoile à vous
avec ses griffures, ses faiblesses, son intimité
un mauvais devoir, une mauvaise rédaction c'est
une confidence, un appel au secours,
un désespoir,
une impossibilité à comprendre ce qui est demandé
peut-ĂŞtre mĂŞme une tentative de suicide.
Pardon je suis un peu violent, mais un peintre
peut parfois mettre beaucoup de rouge, de noir dans
une toile sans que se soit vu comme l’expression de cette
violence.
Et si c'Ă©tait une chance pour l'enseignant
d'avoir un mauvais devoir, une mauvaise rédaction
qui l'obligerait à trouver le possible de réparation,
et si c'était ça le métier, comprendre, aider à comprendre
rien de plus, rien de moins.
Je dois vous faire une confidence :
je ne suis pas dans l'enseignement,
je ne connais personne pratiquant ce métier actuellement autour de
moi, ni aucun gosse allant Ă l'Ă©cole (en dehors de ceux de ma famille, mes
amis, voisins, tous un peu éloignés);
Alors, pourquoi, de quel droit j'interviens dans ce forum ?
Il m'est difficile d'avoir un avis concret sur ce qu'il y aurait Ă
faire (j'ai aimé le film "etre et avoir") en dehors de l'abolition
des notes, qui au fond n'est rien d'autre que l'abolition de tous jugements
négatifs sur la production ou la non-production d'un élève.
Je pense aux dégats occasionnés à la sortie de l'école et qui
marque les être humains si profondemment et d'une manière si irréversible qu'on
n'a pas le droit de ne pas se poser la question.
La seule chose que je puisse vous assurer c'est que si vous, vous
y croyez, intérieurement, à votre métier, aux enfants, à votre responsabilité
face au monde, je suis tranquille, je suis sûr que vous arriverez à avancer, et
c'est ce qui compte.
Un homme qui avance fait avancer les autres sans mĂŞme s'en rendre
compte...
Et dans ce domaine, je crois avoir de l'expérience.
....franchement,
vous faites comme vous voulez mais surtout, sourtout,
ne pas les décourager à aimer lire, écrire, aller au théatre, au
musée, à regarder respectueusement le travail d'un plombier,
d'un maçon, d'un artisant, d'un artiste...
et ensuite ou en meme temps son propre travail. ..
Aimer la culture, sa culture et celles des
autres
Et de quoi donc être passionné ?
Un enfant peut-il être interressé par lui-même ?
Et si c'Ă©tait le cas, peut-on lui poser la question :
Qu'est ce qui t'interresse ?
Voilà , on a posé la question capitale !
QU'EST CE QUI M'INTERRESSE ?
Qu'est ce qui va faire que je vais avoir envie d'avoir envie.
Alors j'imagine une classe de trente élèves.
(et vous qui ĂŞtes sur le terrain dites moi si je divague)
Après un certain temps de reflexion, parce que c'est difficile de
savoir ce qui nous interresse, mais enfin, imaginons, qu'ils y arrivent et vous
disent leurs centres d'intérets ?
Mon idée est de travailler pendant toute une année scolaire
là dessus, développer l'idée que chacun a,
puis passer l'envie de son envie aux autres...
fonctionner plutot en terme d'associations d'idées à partir de
leur dire, voir Ă quoi cela peut ramener,
en quoi cela peut nous inspirer une réplique qui fasse mouche…
Je vous vois,
vous riez et déjà vous voulez m'inviter dans votre classe ...
Non, je ne viendrais pas ,
je ne suis ni instit. ni prof...
C'est un métier vous savez ...
N'est-ce pas le plus beau métier du monde avec celui des
infirmières ??
(1)
Dyslexique, tendance amnésique.
Le diagnostique est posé maintenant, je me doutais bien qu’il y avait
quelque chose de “pas normal”.
J’ai toujours considéré ne pas avoir de mémoire. A l’école, les
leçons n’étaient jamais apprises, les textes passaient sur moi sans que je
puisse les retenir. Par la suite je me suis rendu compte que si j’allais au
cinéma ou lisais un livre, j’étais dans l’incapacité de me souvenir de ce que
j’avais vu ou lu, seulement restait une vague impression, une sensation
agréable ou désagréable, c’est tout. Aujourd’hui c’est toujours la même chose,
mais, aujourd’hui je m’en fous, je sais que je ne maîtriserai jamais ni la
grammaire ni l’orthographe, j’en ai fait mon deuil. Si je m’améliore ici, ça se
dégrade ailleurs, c’est pas grave, j’avance... Avec l’expérience, je me suis
rendu compte qu’il restait tout de même quelque chose, quelque part, mais où ?